Sylvain Charron

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

samedi 12 juillet 1997

8ème jour de camp

Malgré le faite de de s'être couché vers 23H00, nous nous sommes levés à 5h00 pour un départ à 7H00. La matinée commença bien, mais après plus de 3 heures de marche, la chaleur était telle qu'une halte toutes les demi heures s'imposa. A 11H30 on s'est arrêté, car Sylvain nous à fait une crise de tétanie à cause de la chaleur et de la fatigue ; il a fallu s'en occuper. On a du passer dans de mini-tornades de sable et on a eut un vent assez violent lorsque l'on a repris la route, malgré que Sylvain soit encore malade. Un peut plus tard, la roue éclata sur les pentes d'un col. Que faire ? A pied, mules.. ? ? Alors ont à du attendre qu'un véhicule passe pour aller faire réparer les roues de secours,...Mais... Malheureusement, il y a peu de voitures qui passent sur cette piste. Un berbère du coin nous a appris qu'un camion ravitaillant les villages alentoursdevait passer dans la nuit. Il passa donc vers 23H00 et emmena Bernard a Mehamed (Située à plus de 50Km). Quand le reverrons-nous ? Pendant ce temps, on s'est occupé de monter le camp. On a du chercher de l'eau mais on ne savait pas où . Heureusement que le berbère du coin nous a amenés avec sa mule, quifut très utile, parce que les jerricans d'eau sont très lourds et qu'il restait beaucoup de marche. Enfin, nous nous couchons vers 22H00 après un copieux dîner.

vendredi 11 juillet 1997

7ème jour de camp

Aujourd'hui, en ce jour de vendredi 11 juillet, nous repartons de Tigoulit très tôt où une longue journée de marche nous attends. Pour partir de bonne humeur, un grand petit déjeuner et une bonne toilette dans une eau un peu froide. De Km en Km, nous voyons que nous montons tout le temps dans la montagne. Nous sommes épuisés, une pause s'impose, un peu d'eau et c'est reparti sous un soleil de plomb ; une heure après nous entendons un coup de sifflet lointain ; arrivé sur les lieux, nous constatons qu'un pneu a crevé. En une heure c'est réparé. Dans un virage un peu serré, Sylvain avait vu que la roue arrière droite du camion allait passer dans le vide, il avertit aussitôt le chauffeur mais trop tard, c'était passé sur 3 roues sans que celui-ci ne s'en rende compte. 100 mètres plus loin, de grosses pierres indéterrables nous font obstacle dans ce chemin pittoresque. Le chauffeur est obligé de passer à droite, le plus proche du ravin. Il les évita, mais en voulant redresser les roues avant, la roue arrière droite commençait à glisser sur le sable qui emportait de plus en plus le camion dans le ravin. Heureusement qu'il y avait une autre grosse pierre pour empêcher la progression du véhicule dans le trou. Pendant ce temps, quatre pionniers du peloton de tête se reposèrent dans un chemin autre que le bon à l'ombre. Ce peloton avait beaucoup d'avance. Mais le chauffeur ne les vit pas, alors il continua jusqu'à les trouver pour manger, mais ils étaient derrière: ces quatre gars pouvaient 'toujours courir'. Et pourtant il y en a bien un qui le fit, et grâce à lui on à put rattraper le camion et manger pas trop tard. Merci Alexandre ! ! ! On en profita pour faire une petite sieste. L'après-midi fut très chaude et la route interminable nous épuisa sous un soleil flamboyant qui causa un malaise à un collègue. Il n'arriva pas à s'en remettre de l'après-midi et une peur générale s'installa à son sujet, mais le soir il reprit la route. Dans l'après-midi rien de plus ne se produit( tant mieux ), mais l'eau commençait à se faire rare. 'Mirage ,de l'eau en cascade!' se fit entendre par quelque pionniers qui y courirent. Un bon rafraîchissement, le plein d'eau, et c'est reparti. Nous avons ensuite monté un col de 2650 mètres ; maintenant, c'est de la descente. Nous avons marché jusqu'à 20H30 pour atteindre un oued qui sera notre lieu de repos. Le repas se mit très vite en place. Pour commencer, un bon mijet au vin bien dosé par un chef appréciant cette boisson. Un gars de cuisine, qui se reconnaîtra, but son mijet à une telle vitesse qu'il tourna vite de l'oeil. (Et le kilo de nouille forestière ! ! Il n'était pas bon peut être ? ?). Après la vaisselle, le moment tant attendu arriva, DORMIR. Bonne nuit !

jeudi 10 juillet 1997

6ème jour de camp

Après une bonne nuit à la belle étoile sous un splendide ciel illuminé, un 'debout là-dedans ! Y'a plus de café ! !' nous réveille rapidement. Un superbe levé de soleil redonna toute sa couleur à la cédraie ; cèdre de l'Atlas bien sûr ! A 7H00, nous reprenons le Memphis pour nous rendre au 'cèdre Gouraud', un magnifique arbre en forme de chandelier. Notre première estimation nous donna 70 mètres. Un système archaïque nous permit de nous corriger : schémas à prendre du compte rendu

Ce système nous emmena plus près de la réalité : 37 m contre 39 dans le Guide touristique du Maroc. Le temps d'une photo et la voix sournoise de l'itinéraire nous appelle : 'dans 5 minutes, on est parti !' Il faut nous rendre à Beni-Mellal où l'intendance doit faire le plein de nourriture pour la randonnée. Fruits, légumes, riz et pain (40 pains = 8 boulangeries dévalisées).

Pour nous remettre en forme, Bernard nous acheta des sardines grillées pour midi (bien bonnes !). A Beni-Mellal, nous tranchons l'itinéraire d'Agouti (lieu de départ de la randonnée).

Oh ! La route est bordée de vert sur la carte, c'est une route pittoresque ; on la prends ? Km après Km, un super paysage s'ouvre à nous : c'est la chaîne du moyen Atlas, paysage aride avec chênes verts, cactus, et, virages après virages, une eau turquoise se dégage : c'est le barrage de Ben El Ouidane, un magnifique plan d'eau de 2750 ha avec des criques, une eau bleu turquoise, claire et.... Et sûrement chaude ? La tentation est trop grande ; 15 minutes d'arrêt pour 1 petite baignade et en 30 secondes tout le monde est à l'eau. Avis général : elle est bonne et chaude ; environ 35° ; et les 15 minutes sont respectées.

4 Km après : 'Tout le monde descend, y'a plus de goudron.' Ce doit être qu'un virage ? Non, le second ? Non plus... Les gars marchent, les virages et les Km s'entassent, toujours pas de goudron. La piste est de moins en moins carrossable et le véhicule souffre. Il nous faut dégager la voie, car un gros camion arrive en face... C'était juste. Et il nous faut passer le col à pieds. Au sommet, nous tombons surs des berbères qui viennent de moissonner. Moisson à la faucille et les Mules piétinent les gerbes dans un manège pour séparer la balle du grain : 80 Kg de blé, c'est la récolte après une journée de travail. Notre véhicule fut donc le bienvenu pour descendre la récolte au village. 2H de descente et nous voilà à Tilougit, petit village berbère de 1700 habitants vivant de la récolte du thym sauvage. Les Pionniers entament une partie de foot avec les jeunes pendant que la croix rouge distribue les médicaments récoltés dans le bocage. Un jus de fruit offert par Bernard au 'bistrot' du coin fut le bienvenu. Il nous faut maintenant quitter le village à la tombée de la nuit pour trouver un bivouac sur la route de Zaouia. A la sortie du village, un oued, un coin plat pour ranger le camion. Parfait ! un 'migouri' de tomate (chair à saucisse, riz, mie de pain, lait) nous rassasia et le duvet fut le bienvenu. La journée de demain promet d'être dure, serons-nous à Agouti ???

mercredi 9 juillet 1997

5ème jour de camp

Lever 7H30 mais le soleil brille depuis 5H30. Nous prenons notre petit déjeuner en vitesse pour pouvoir visiter les ruines de Volubilis. Les ruines sont magnifiques et les mosaïques sont en état et bien entretenues. Après la visite, nous reprenons la route pour Fès. Les paysages sont somptueux. 10H50, les gendarmes nous arrêtent pour une infraction qu'il n'y a pas. 10H55, arrivée à Fès. La ville est gigantesque. Nous ne pouvons faire de visite, car c'est jour de fête en raison de l'anniversaire du Roi Hassan II et la fête de la jeunesse.

11H25 : le déjeuner. Ensuite direction la médina (le vieux Fès). Une fois garés, 3-4 personnes viennent au camion pour nous faire visiter la ville. Nous refusons leurs services et nous partons en laissant Arnaud de garde. Les rues sont étroites et sentent mauvais mais nous nous habituons. Beaucoup de jeunes nous accostent pour demander de l'argent et beaucoup travaillent dans des conditions affreuses comme les teintureries que nous avons visité ou même les artisans du cuivre.

14H30 - 15H00, Bernard nous offre un thé à la menthe, pour certain c'est bon, pour d'autres moins, mais moi je trouve ça délicieux ! ! ! Puis Bernard et moi retournons au camion pour que je prenne le relais de garde et qu'Arnaud puisse visiter la ville. La visite se termine au café du coin pour les pionniers pendant que les chefs prennent le relais de la garde.

Nous passons 5H à Fès et prenons la route en direction d'Azrou, puis nous mangeons et nous nous couchons au bord d'une forêt de cèdre.

< 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 >