Sylvain Charron

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jeudi 24 juillet 1997

20ème jour de camp - 4ème jour de plongée

Nous nous levons à 5H30 parce que la garde a oublié de réveiller Jean-Pierre. Au lever, le mal au ventre de Bernard (sardines à l'huile d'hier) nous empêche de plonger. nous en profitons pour faire une grande toilette et pour laver les gamelles avec du sable. Au retour de la toilette, Bernard ne va pas mieux. Jean-Pierre organise la journée baignade, planche à voile. Nous nous dépêchons de nous préparer et fonçons à la plage. Sylvain essaie la planche à voile mais il y avait tellement de courant et de vent que sans avoir pu lever sa voile une seule fois, il a déjà dérivé de 400 mètres vers le large. Jean-Pierre m'envoie le chercher à la palme et avec l'aide d'Arnaud on le ramène. Nous décidons d'aller à la plage voisine où Jean-Pierre a perdu sa montre (cette fois-ci, c'est Arnaud qui fait de la planche à voile).

Les autres cherchent la montre, il a promis une bonne bouteille et un gâteau à celui qui la retrouve. Pendant notre recherche, j'aperçois une grosse araignée de mer. Je préviens Jean-Pierre qui en a peur sur le moment. Tout le monde vient la voir et Maxime et moi montons voir Michel et Bernard qui nous autorise à la prendre, 'elle est énorme'. Michel, ne nous croyant pas, nous offre un gâteau si nous la remontons. Nous nous préparons immédiatement à la remontée de la bête. Les plus pessimistes disent que nous ne la remontrons jamais tandis que d'autres la voient déjà dans le plat. Nous essayons par plusieurs moyens compliqués mais ce n'est pas sans peine. A midi, l'araignée est toujours dans l'eau et Michel nous nargue de plus en plus. Nous mangeons, faisons la vaisselle, une sieste et nous nous préparons à faire un 500 m P.M.T., 250 m capelé et une apnée à 5 m pour le groupe du niveau 2. Les épreuves se passent bien. Puis Jean-Pierre, Dimitri, Sylvain, Cédric et moi allons chercher l'araignée. C'est Jean-Pierre qui la sort et qui la ramène au Zodiaque. Le Zodiaque sur la plage, je me dépêche de la ramener au camp bien caché par du matériel. Nous voulons la manger mais elle n'a pas de chair. Nous avons quand même manger un gâteau de la part de Michel ! Nous préparons à manger pour le soir. Enfin un repas sans bruit, car je ne gonfle pas les bouteilles. Après manger, nous faisons une veillée et allons nous coucher.

mercredi 23 juillet 1997

19ème jour de camp - 3ème jour de plongée

Mercredi 23, troisième jour de camp à Ben Younnech. Cinq heures du mat, un superbe levé de soleil à l'horizon et déjà tout le poste est debout : 'Dépêchez-vous, il y a plus de café ! !', formule rituelle du matin. Un bon petit déj' bien copieux, café, oeuf sur le plat, fromage, orange, miel... Une bonne toilette dans la grande bleue, ça vous réveille A 7H00, nouveau rassemblement, Jean-Pierre donne les palanquées de la journée. Allez GO. On s'équipe et on descend le matériel jusqu'à la plage. On va récupérer l'Atlantis que les militaires nous gardent bien gentiment chaque nuit. 'Salam !'. Ils sont super sympa. On porte le moteur puis la coque jusqu'à l'eau. 'Allez, on ne fait pas semblant !' Mise à l'eau puis la première palanquée embarque. Bernard plonge en premier, explique les exercices de ce matin puis les règles de sécurités et le déroulement de la plongée. Aujourd'hui, décapelage - recapelage à 5 mètres. exercice d'aisance. Alexandre et Dimitri s'équipent, palmes, ceinture et scaphandre. Le pilote donne l'ordre de mise à l'eau : GO ! très vite la palanquée a basculé et se regroupe. Signe OK tout le monde descend à 5 mètre, ça brasse un peu, le décapelage s'est un peu la danse des canards ! Pas grave, on apprend à se stabiliser. Une fois les exercices faits, on descend explorer le coin. Le secteur est superbe. Ici, on trouve la Méditerranée intacte. De magnifique gorgones blanches et rouges ornent toutes les parois. Dès 15 mètres, on trouve le corail rouge, magnifique ; en Corse, il faut descendre à 80 mètres pour le trouver. Partout, on voit l'anémone orange encroûtante qui tapisse les parois. Ici et là des clavelines transparents. Côté poissons, la faune est variée, serrans, rouget-barbet, sars communs, girelles et girelles paons, dorade, badèche. Dans les trous, on taquine le conge ou bien encore la murène. un vrai coin de paradis pour plonger, cela vaut bien la Mer Rouge. Ah ! j'oubliais les nuages de poissons barbiers qui nous accompagnent à chaque fois. Mon équipier me fait signe qu'il est en réserve, dommage il faut remonter mais ce n'est que partie remise. Toute la journée les palanquées se succèdent. A terre, l'équipe cuisine a préparé un bon réconfortant. Le soir dîner tôt vers 18H00. On discute des poissons rencontrés. après le dîner, ravitaillement en eau sur la place, 4 jerrycan de 25 litres à porter sur 400 mètres, ça calme ! Petite veillée, une flamme s'élève, dans la douceur de la soirée, il fait bon entonner nos chants favoris. Une petite prières et chacun regagne sa tente sauf la garde. Et oui, il faut veiller toutes la nuit pour protéger le matériel et parer tout incident. Allez bonne nuit et à demain !

mardi 22 juillet 1997

18ème jour de camp - 2ème jour de plongée

Lever : 5H00. Préparation du petit déjeuner. Voici une journée qui ne commence pas très bien, car le temps est nuageux. C'est une journée habituelle. Deux plongées le matin et deux dans l'après-midi. On commence à s'entraîner pour le niveau II, c'est-à-dire 'décapelage - recapelage' et aussi 200 m en P.M.T. Michel arriva au camp hier soir et avec tout son amour, il nous a préparé du poisson et de la semoule, c'était délicieux. Aussi dans l'après-midi, les Forces Armées Royales nous rendirent une petite visite pour quelques renseignement sur les passeports et pour nous rendre une de nos combinaisons qu'ils ont retrouvé. Le dîner était excellent. Voilà que se finit une journée excellente.

lundi 21 juillet 1997

17ème jour de camp - 1er jour de plongée

Premier jour de plongée, on se lève à 5H00 du matin marocain. Nous prenons un petit déjeuner dans un vent de sable et nous avons un super lever de soleil sur la mer. Après le petit déjeuner, on nettoie les gamelles, puis nous nous préparons pour la plongée.

Bernard donne les palanquées : la première est Alex, Max et Arnaud et dans l'autre il n'y en que deux : Sylvain et Cédric, car je suis malade. Pendant que la première palanquée va se préparer à plonger, les autres font la cuisine et vont acheter l'intendance.

Quand nous revenons de l'intendance, le dessert a pris au font de la gamelle, il est raté et nous voyons les autres qui arrivent de la plongée. Les deux qui étaient à la cuisine se préparent à leur tour. Comme les autres arrivent, nous préparons les gamelles. Nous mangeons comme des rois pendant une heure.

Après le déjeuner, on fait la vaisselle et on range un peu le camp, on fini de tout faire à midi. Nous dormons jusqu'à 14H00. Alexandre est des sports, il faut qu'il gonfle les blocs utilisés, il y en a qui ne veulent pas dormir donc ils vont faire un tour au bord de la mer. Lorsqu'il est 14H00, Bernard lève tout le monde et avant de repartir plonger, il prépare le thé à la menthe.

Après la première palanquée du matin part la deuxième. Le premier groupe prépare la cuisine et les autres vont à la plongée. Je ne peux pas y aller l'après-midi, donc je reste au camp pour faire la garde, car les autres sont partis aider à mettre le bateau à l'eau. Du camp, je regarde si je vois le bateau, il ne passe pas, il est encore sur la plage. Max revient me dire que Jean-Pierre a perdu sa montre, car une vague est passée dans le bateau. La montre était dans une boite en plastique, mais elle s'est ouverte et elle est tombée dans l'eau.

Le soir, les autres rentrent de la plongée et nous mangeons puis, la cuisine fait la vaisselle et les autres partent à la recherche de la montre pendant qu'Alex gonfle les blocs. Ils reviennent sans la montre. Nous désignions qui fait la veillée et ceux qui font la garde de nuit et nous allons nous coucher.

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