Sylvain Charron

5H00 du matin, 'Debout là-dedans ! On décolle'. Un à un les pionniers s'expirent péniblement de leur duvet. La nuit à été courte mais bonne. Il faut partir, car l'itinéraire a prévu l'arrivée à 15H00 aux tours de l'Espérances. La verdure des Landes repose nos yeux habitués au désert. A 20Km de Bordeaux, petit déj' sur une aire d'autoroute. Au menu un infâme chocolat brûlé ! Bon on ne dira rien, car s'est le dernier jour. Petite toilette pour faire bonne impression aux parents. Une halte d'1H à la gare de Bordeaux pour récupérer la voiture de Michel. En traversant la ville, on admire le pont de pierre, la place de la Bourse, la place des Quinconces et le Croiseur Colbert. Jean-Pierre et Arnaud ont pris les commandes de la Punto. Dans le J9, tout le monde est KO, sûrement le repas d'hier soir, sauf moi qui travaille. Les champs de tournesol sont magnifiques. Déjeuner rapide sur les bords de la Charente puis bientôt c'est Bressuire.

Après 25 jours jour de camp, qu'il fait bon de revoir son chez soi et sa famille. Deux heures de nettoyage et de rangement, une courte célébration avec les parents et les amis. Toutes les bonnes choses ont une fin, nos cerveaux sont remplis de visage de paysage que nous garderons longtemps. Il ne nous reste plus qu'à raconter toutes nos aventures à nos amis. Le Maroc s'est fini, vive l'année prochaine.

Vive la Corse pour 1998 ! !

Lundi 7H00, après avoir roulé toute la nuit, merci aux super chauffeurs, nous nous arrêtons pour le petit déjeuner. Le paysage est tourmenté au milieu des oliviers, nous avalons notre délicieux café. Nous reprenons la route direction Salamanque après la toilette d'usage. A Salamanque, l'équipe d'intendance fait les courses au Leclerc du coin qui ici s'appelle Pryca pour préparer le repas de fin de camp. Il doit être soigné. Michel resté au J9 trouve que l'on a mis beaucoup trop de temps au total 55mn chrono. 'Il faut ce qu'il faut !'. Allez quelques heures plus tard on gare le Memphis sous les oliviers pour le repas de midi, au menu mijet au vin, sardines et macédoine + brugnons. Ce n'est pas fameux mais ça cale ! Michel prend le manche, direction la France, l'objectif s'est d'atteindre Hendaye avant la nuit pour le repas de fête. Objectif atteint à 20H00 nous retrouvons la bonne France, ça fait du bien de revoir la verdure et les panneaux français. Rapidement sortie d'Hendaye, on trouve un super coin pour le dîner, vue imprenable sur l'océan. Ce soir, les pionniers pour une fois ce tournent les pouces, par tradition les chefs se chargent du repas. Repas soigné : sangria, melon au Malaga, escalopes de porc à la crème, champignons, pomme de terre sautées, haricots verts, camembert et gâteau à la crème offert par Michel suite à un pari encore perdu. Visiblement, tout le monde se régale. C'est l'occasion aussi de voter le projet de l'an prochain : Sicile, Corse, Malte sont au choix. Résultat du scrutin : Corse 4, Sicile 2, Malte 1 et blanc 1.

Nous nous sommes lève à 5H00, comme d'habitude. Mais, cette journée était particulière, car s'était le grand retour. On commence le grand rangement. avant tout, on a réparé le moteur du Zodiaque qui a 'lâché' la veille. Ensuite Alexandre et Dimitri ont fini leur premier groupe du niveau II pour la plongée, car ils n'avaient pas eu le temps de le faire. Pendant ce temps, les autres ont plié les tentes. Il y avait trois gros scorpions et cinq petit dessous !

Une fois qu'Alexandre et Dimitri eurent fini, ils allèrent avec Bernard et Jean-Pierre pour rincer tout le matériel qui avait été au contact avec de l'eau salée de la mer. Un autre groupe faisait la cuisine. Au menu : poisson (troqué contre de l'essence) et spaghettis. Sur les coups de 11H30 - 12H00, on mange et on remonte les affaires au camion qui était 500 m plus haut. Vers 13H45, nous prenons la route vers Céuta pour prendre le bateau. En cours de route, on s'arrête à Fnideq pour faire quelques achats et dépenser nos derniers Dirhams, car on ne pouvait pas les échanger. Vers 15H50, nous prenons le départ vers Algéciras. Le passage à la frontière se passe bien, ils ne nous ont même pas demandé à voir le matériel de plongée qu'on leur avait montré à l'aller.

En ce jour du 26 juillet 1997, la journée s'annonce bonne, un super levé de soleil nous met vite de bonne humeur. C'est le dernier jour de la plongée et le passage d'un groupe d'épreuves du niveau II. Mais d'abord, nous prenons un bon petit déjeuner puis les chefs nous annoncent le programme de la journée. Pour la plongée du matin, nous partons pour les îles Perejil qui se trouvent juste derrière la falaise. C'est là que nous refaisons les derniers exercices d'entraînement. L'après-midi, c'est l'examen du 1er groupe avec le décapelage et le reste. On commence à préparer le rangement pour le lendemain. Nous prenons le dîner et nous dormons vers un retour fatigant ?