Aujourd'hui, en ce jour de vendredi 11 juillet, nous repartons de Tigoulit très tôt où une longue journée de marche nous attends. Pour partir de bonne humeur, un grand petit déjeuner et une bonne toilette dans une eau un peu froide. De Km en Km, nous voyons que nous montons tout le temps dans la montagne. Nous sommes épuisés, une pause s'impose, un peu d'eau et c'est reparti sous un soleil de plomb ; une heure après nous entendons un coup de sifflet lointain ; arrivé sur les lieux, nous constatons qu'un pneu a crevé. En une heure c'est réparé. Dans un virage un peu serré, Sylvain avait vu que la roue arrière droite du camion allait passer dans le vide, il avertit aussitôt le chauffeur mais trop tard, c'était passé sur 3 roues sans que celui-ci ne s'en rende compte. 100 mètres plus loin, de grosses pierres indéterrables nous font obstacle dans ce chemin pittoresque. Le chauffeur est obligé de passer à droite, le plus proche du ravin. Il les évita, mais en voulant redresser les roues avant, la roue arrière droite commençait à glisser sur le sable qui emportait de plus en plus le camion dans le ravin. Heureusement qu'il y avait une autre grosse pierre pour empêcher la progression du véhicule dans le trou. Pendant ce temps, quatre pionniers du peloton de tête se reposèrent dans un chemin autre que le bon à l'ombre. Ce peloton avait beaucoup d'avance. Mais le chauffeur ne les vit pas, alors il continua jusqu'à les trouver pour manger, mais ils étaient derrière: ces quatre gars pouvaient 'toujours courir'. Et pourtant il y en a bien un qui le fit, et grâce à lui on à put rattraper le camion et manger pas trop tard. Merci Alexandre ! ! ! On en profita pour faire une petite sieste. L'après-midi fut très chaude et la route interminable nous épuisa sous un soleil flamboyant qui causa un malaise à un collègue. Il n'arriva pas à s'en remettre de l'après-midi et une peur générale s'installa à son sujet, mais le soir il reprit la route. Dans l'après-midi rien de plus ne se produit( tant mieux ), mais l'eau commençait à se faire rare. 'Mirage ,de l'eau en cascade!' se fit entendre par quelque pionniers qui y courirent. Un bon rafraîchissement, le plein d'eau, et c'est reparti. Nous avons ensuite monté un col de 2650 mètres ; maintenant, c'est de la descente. Nous avons marché jusqu'à 20H30 pour atteindre un oued qui sera notre lieu de repos. Le repas se mit très vite en place. Pour commencer, un bon mijet au vin bien dosé par un chef appréciant cette boisson. Un gars de cuisine, qui se reconnaîtra, but son mijet à une telle vitesse qu'il tourna vite de l'oeil. (Et le kilo de nouille forestière ! ! Il n'était pas bon peut être ? ?). Après la vaisselle, le moment tant attendu arriva, DORMIR. Bonne nuit !