Sylvain Charron

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mercredi 9 juillet 1997

5ème jour de camp

Lever 7H30 mais le soleil brille depuis 5H30. Nous prenons notre petit déjeuner en vitesse pour pouvoir visiter les ruines de Volubilis. Les ruines sont magnifiques et les mosaïques sont en état et bien entretenues. Après la visite, nous reprenons la route pour Fès. Les paysages sont somptueux. 10H50, les gendarmes nous arrêtent pour une infraction qu'il n'y a pas. 10H55, arrivée à Fès. La ville est gigantesque. Nous ne pouvons faire de visite, car c'est jour de fête en raison de l'anniversaire du Roi Hassan II et la fête de la jeunesse.

11H25 : le déjeuner. Ensuite direction la médina (le vieux Fès). Une fois garés, 3-4 personnes viennent au camion pour nous faire visiter la ville. Nous refusons leurs services et nous partons en laissant Arnaud de garde. Les rues sont étroites et sentent mauvais mais nous nous habituons. Beaucoup de jeunes nous accostent pour demander de l'argent et beaucoup travaillent dans des conditions affreuses comme les teintureries que nous avons visité ou même les artisans du cuivre.

14H30 - 15H00, Bernard nous offre un thé à la menthe, pour certain c'est bon, pour d'autres moins, mais moi je trouve ça délicieux ! ! ! Puis Bernard et moi retournons au camion pour que je prenne le relais de garde et qu'Arnaud puisse visiter la ville. La visite se termine au café du coin pour les pionniers pendant que les chefs prennent le relais de la garde.

Nous passons 5H à Fès et prenons la route en direction d'Azrou, puis nous mangeons et nous nous couchons au bord d'une forêt de cèdre.

mardi 8 juillet 1997

4ème jour de camp

Lever 7H00, préparation du petit déjeuner et les chefs partent à pied jusqu'au village, pour voir le lieutenant responsable de la région afin d'avoir l'autorisation de camper au retour et trouver un coin agréable. Pendant ce temps, nous en profitons pour faire le plein d'eau (sans oublier de la traiter), de faire une petite toilette et de préparer la bouffe de midi (taboulé). Une fois les chefs de retour, nous reprenons la route pour Tanger. Nous nous arrêtons dans une pinède pour déjeuner. Rendu à Tanger les chefs sont partis voir le gouverneur de province et le consul français afin d'avoir une autorisation de plongée, régulariser Bernard et récupérer les C.B. laissées par les pionniers du camp Mauritanie. Pendant ce temps, un gendarme est venu pour savoir où était le chauffeur, car nous étions garés sur une zone interdite. On lui a dit qu'ils étaient au consulat FRANCAIS puis il a répondu : "Soyez les bienvenus au Maroc". On a mangé sur la plage puis on est parti pour Volubilis.

lundi 7 juillet 1997

3ème jour de camp

Après un petit déjeuner juste avant le port d'Algéciras où nous avons dormi, nous reprenons la route pour le port. Arrivés au port, nous avons du attendre 3 heures avant de pouvoir embarquer sur le bateau où Alexandre avait le mal de mer. Le bateau était bien plus confortable que le J9 et nous en avons profité pour prendre une petite toilette.

Arrivés à Céuta à 16H30, nous avons eu quelques problèmes pour débarquer le véhicule.

5 min plus tard, nous voici à la douane marocaine..... Ca se gâte, Bernard est rentré en 1986 mais n'est pas ressorti, le compresseur et l'équipement de plongée ne peuvent pas franchir la douane, et Sylvain a pris une photo sur l'ordre de Bernard alors que ce n'était pas autorisé. Ils ont fouillé le camion, pris l'appareil photo et ont expliqué à Bernard que s'il rentrait, il ne pourrait plus sortir. Enfin bref, en 4H, Bernard et Jean-Pierre ont réussi à faire rentrer le matériel de plongée, à récupérer l'appareil photo et à autoriser Bernard a rentrer pour se faire régulariser au consul français.

Nous voici au Maroc et nous devons trouver un lieu de camp pour la dernière semaine qui sera consacrée à la plongée, donc direction Bel Younnech, un tout petit village près de la côte. Il fait nuit, la route du village est le long de la falaise et il y a du brouillard. Arrivés à l'entrée du village, on voit la mer tout en bas, mais la route qui y mène est très raide, je pense à une pente à au moins 19%. Tout le monde descend du véhicule et se met devant pour le retenir. 800 mètres plus tard, on avait plus de freins et avons du pousser le camion jusqu'à un petit oued afin de rebrousser chemin et passer la nuit.

dimanche 6 juillet 1997

1er et 2ème jour de camp

Samedi 5 juillet, le jour tant attendu est là. 18H30, derniers papiers à remplir, deux ou trois affaires à charger puis une fois prêts, la célébration pendant laquelle Bernard demande à chaque équipe si elles ont pensé à tout. L'itinéraire fixe le drapeau du premier pays que nous traverserons et qui sera l'Espagne. Mme Brosseau installe la bonne vierge puis la mécanique démarre son camion au quart de tour. Dernier au revoir aux parents et Jean-Pierre descends le J9 sur la route... Le pot a touché le trottoir. Nous embarquons à bord à 20H05,37 et à 20H06,49 nous étions partis pour la grande aventure.

Dimanche 6 juillet, à 6H30 notre première objectif est atteint, la frontière espagnole. A 12H34, nous avons atteint les 1000 Km en 16H avec 1H15 d'avance, ce qui nous fait une moyenne de 62 km/h. 15H00, une petite toilette bien méritée à Alpaga. Et pendant ces deux jours de voyage, cloîtrés dans le Memphis, jeux, chants et histoires d'anciens camps s'enchaînent ainsi que les roulements indispensables au bien être et à la vie en groupe.

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