Sylvain Charron

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lundi 21 juillet 1997

17ème jour de camp - 1er jour de plongée

Premier jour de plongée, on se lève à 5H00 du matin marocain. Nous prenons un petit déjeuner dans un vent de sable et nous avons un super lever de soleil sur la mer. Après le petit déjeuner, on nettoie les gamelles, puis nous nous préparons pour la plongée.

Bernard donne les palanquées : la première est Alex, Max et Arnaud et dans l'autre il n'y en que deux : Sylvain et Cédric, car je suis malade. Pendant que la première palanquée va se préparer à plonger, les autres font la cuisine et vont acheter l'intendance.

Quand nous revenons de l'intendance, le dessert a pris au font de la gamelle, il est raté et nous voyons les autres qui arrivent de la plongée. Les deux qui étaient à la cuisine se préparent à leur tour. Comme les autres arrivent, nous préparons les gamelles. Nous mangeons comme des rois pendant une heure.

Après le déjeuner, on fait la vaisselle et on range un peu le camp, on fini de tout faire à midi. Nous dormons jusqu'à 14H00. Alexandre est des sports, il faut qu'il gonfle les blocs utilisés, il y en a qui ne veulent pas dormir donc ils vont faire un tour au bord de la mer. Lorsqu'il est 14H00, Bernard lève tout le monde et avant de repartir plonger, il prépare le thé à la menthe.

Après la première palanquée du matin part la deuxième. Le premier groupe prépare la cuisine et les autres vont à la plongée. Je ne peux pas y aller l'après-midi, donc je reste au camp pour faire la garde, car les autres sont partis aider à mettre le bateau à l'eau. Du camp, je regarde si je vois le bateau, il ne passe pas, il est encore sur la plage. Max revient me dire que Jean-Pierre a perdu sa montre, car une vague est passée dans le bateau. La montre était dans une boite en plastique, mais elle s'est ouverte et elle est tombée dans l'eau.

Le soir, les autres rentrent de la plongée et nous mangeons puis, la cuisine fait la vaisselle et les autres partent à la recherche de la montre pendant qu'Alex gonfle les blocs. Ils reviennent sans la montre. Nous désignions qui fait la veillée et ceux qui font la garde de nuit et nous allons nous coucher.

dimanche 20 juillet 1997

16ème jour de camp

'Aller, aller debout ! !' ce soir on doit être à Bel Younech. Eh bien oui, aujourd'hui c'est une journée très chargée, car, nous devons aller à Tanger récupérer les papiers. Nos deux chefs sont allés au palais du gouverneur pour récupérer l'autorisation de plongée, ouf ça y est on l'a ainsi qu'au consul de France. Nous filons ensuite sur Tétouan faire des faire des provisions et tenter de récupérer le courrier. Pas de chance, la poste est fermé. Une halte à midi pour voir JC Molla (Holliday club) qui nous donne très gentillement des renseignements pour les plongées à Bel Younech. Le soir même vers 17H00, nous sommes à Bel Younech. Le chemin est le même que le 7 juillet mais là il fait jour, heureusement. Nous y allons avec délicatesse et toutes les précautions sont prises, surtout pour la portion ou la pente est très forte. Nous commençons à monter le camp avec ardeur. L'endroit est superbe et nous avons choisi un pti' coin d'ombre de deux caroubiers. Magnifique, tout simplement. Vue imprenable sur le détroit de Gibraltar. Au loin on aperçoit le ballet incessant d'énormes bateaux qui transitent. Tout le monde s'affaire à son rôle. Installation du matériel des sports, montage des tentes, installation du coin cuisine et de la 'salle à manger'. Bernard s'occupe des relations avec le lieutenant Nordin des FAR (Force Armée Royale). Tout fini par s'arranger. A 20H00, l'essentiel du camp est monté. La garde se met en place pour la protection de tous. Voici notre première nuit à Bel Younech. Nous n'avons aucun problème pour nous endormir. Nous ferons de beaux rêves de plongée. A demain.

samedi 19 juillet 1997

15ème jour de camp

Ce matin-là, nous étions à Merzouga. C'est une petite ville au milieu de rien dans le plus grand désert du monde : le Sahara. Nous nous sommes levé à 4H30 pour monter au sommet d'une grande dune pour admirer le levé de soleil mais malheureusement ce spectacle ne dure que quelques minutes, car là-bas le soleil se lève à vue d'oeil du fait que nous sommes plus près de l'Equateur. Ensuite, nous sommes redescendus en courant ; ce ne fut pas sans peine, car nous sommes tombés plus d'une fois. Quand nous sommes arrivés en bas, nous avions plein de sable dans les oreilles du fait qu'ici il n'est pas fait par la mer mais par le vent qui le fait encore plus petit, alors toilette. Plus tard, nous reprenons la route vers Tetouan; heureusement pour sortir du désert nous avions un guide, car sans lui on se serait perdu. Enfin, nous avons fait 732 Km dans la journée (Bravo chauffeurs !). En cours de route, nous nous sommes arrêtés dans une piscine alimentée par une source ; ça nous a fait du bien, car on a pu se défouler un peu après 300 Km.... En fin de journée, nous avons mangé au restaurent (c'était bon). Le soir, nous nous sommes couchés à Azilah (et non Azila).

vendredi 18 juillet 1997

14ème jour de camp

En ce jour de vendredi 18 juillet mille neuf cent quatre-vingt dix-sept, trois ans avant l'an deux milles. Nous nous levons assez tôt afin d'être à Merzouga le soir en passant par les gorges de Todra que nous allons visiter ainsi que sont oasis. un marocain, pendant que nous déjeunions nous demande si on peut l'emmener jusqu'à Itinéris. Nous lui disons d'accord, mais pas tout de suite. Nous entrons dans le désert, il fait une chaleur épouvantable, et un homme qui marchait seul sous ce soleil de plomb nous demande aussi de le prendre, nous le prenons aussi. Au loin nous apercevons les gorges de la Todra grâce à son oasis. C'est un paysage magnifique plein de verdures qui longe la rivière. Nous nous arrêtons et nous les visitons. Pendant cette visite, l'eau claire nous faisait envie de faire une toilette, elle s'est vite transformée en baignade. Le coin nous paraissait tellement agréable que nous y sommes resté même mangé. Après ce temps de bonheur frais, nous reprenons la route de Merzouga. Nous sommes dans le désert du Sahara (un petit bout). Il y a des talus de sable sur la route où il n'y avait pas un chat. Nous arrivons dans une ville où un jeune homme nous proposa de faire le guide jusqu'aux dunes ? nous voici au pied des dunes de sable. Il fait toujours une chaleur insupportable, l'air est de moins en moins respirable. Notre collègue, à cause de cette chaleur nous fait un malaise, mais rien de grave. Nous mangeons et dormons au pied des dunes pour être au sommet au lever du soleil. Le guide, avant de dormir nous offre le thé.

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